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Gilga's Noodle
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12 juin 2010

Jdr # 2 (écrit par Kiwi)

Le pas lourd d'un reptile bipède de bonne taille fit trembler le sol. Une ombre blanche se distingua bientôt du reste de la végétation. Un amas de tissus dont on ne pouvait distinguer le cavalier de la monture s'approcha de l'enfant endormie.

Il serait passé outre si un détail n'avait pas attiré son attention. Le givre recouvrait l'herbe alentour, mais pas le corps frêle, signe d'une activité thermique interne qui ne pouvait être ni celle d'un cadavre, ni celle d'un non-mort.
Le cavalier se laissa tomber sur le sol. Il était entièrement recouverts de tissus, seuls étaient visibles ses yeux qui étaient protégés par un masque fait d'un verre épais. Il s'approcha lentement; le doute contractait son visage. Il se pencha vers la jeune fille aux traits charnus typiques des peuples du sud. La magie incontrôlée avait donné à sa peau jadis brune une couleur laiteuse aux reflets d'ivoire. Ses cheveux aux boucles arrogantes s'étaient raidis, comme pour illustrer l'abattement qui avait dut la saisir à la vue de ce pays agonisant. Mais que faisait elle donc si loin de son peuple?

Le voyageur pris le risque d'ôter l'un de ses épais gants. Il exposa une main fine et nerveuse à la peau basanée à la lumière blafarde. Presque instantanément, on pu distinguer une légère perte de pigments à la surface de sa peau. Il caressa le visage de la jeune fille. Elle brulait.
Il écarta sa main et remis son gant. L'étranger passa ses bras sous les genoux et sous les épaules du corps blanc. Il la souleva et le porta jusqu'à sa monture, un lézard aux dents acérées lui aussi recouvert d'une épaisse couche de tissus pour le protéger des rayonnements néfastes.

C'était trop rare de croiser des survivants. Il fallait agir vite, car au vu de sa température, la jeune fille était dévorée par la fièvre et en mourrait bientôt si elle ne trouvait pas de soin.

Eckos allait se remettre en selle, lorsque sa monture se raidie. Un énorme oiseau de proie vint planter ses serres dans les épaules de l'homme. Le lézard envoya à terre le rapace d'un violent coup de queue. Il l'aurait volontiers dévoré si sa tête n'avait pas été entièrement recouverte de cuir et de tissus.

A cet instant, la jeune fille gémit et ouvrit les yeux.

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